lundi 11 juin 2012

Des nouvelles des légumes

Notre présidente, Nadine Quagliozzi, nous livre quelques infos suite à ses échanges avec Christophe, notre maraicher, pour qui la saison bat son plein et dont les journées sont actuellement longues. Il n’a d'ailleurs pas toujours le temps de nous envoyer ses prévisions de contenu du panier ! 
Les mauvaises herbes prolifèrent et si chaque adhérent ne vient pas désherber au moins 1 fois dans l’année pendant 2 heures, Christophe ne peut pas mener à terme toutes ses cultures. Les oignons sont un exemple révélateur. Lors de la séance de désherbage des oignons, l’équipe n’était pas au complet et seule une moitié de la parcelle a été désherbée. Résultat : les oignons désherbés prospèrent tandis que Christophe a dû se résoudre à retourner la moitié non désherbée où les avortons d’oignons étaient perdus parmi les mauvaises herbes. Nous savons donc déjà que nous manquerons d’oignons !
A nous de savoir ce que nous voulons et personne ne désherbera à notre place. Il y a 3 ans, lors de notre rencontre avec Christophe, il a décidé d’arrêter d’utiliser les désherbants chimiques et de privilégier le désherbage manuel avec notre indispensable participation. Nous avions pris l’engagement de venir...
Chacun peut avoir une raison pour ne pas désherber mais chacun doit trouver une solution pour se faire remplacer. Parlez-en autour de vous, informez votre famille, vos amis. Le désherbage n’est pas le côté le plus attrayant de l’amap mais il fait partie de la vie de l’amap, de l’engagement de chaque adhérent. A nous d’en faire un moment convivial : on se rencontre, on papote et on termine devant un café et un gâteau !
Le désherbage a aussi l’avantage de nous faire découvrir les cultures de Christophe et de mieux comprendre son mode de fonctionnement. Un détail nous interpelle ? Christophe est prêt à répondre à toutes les questions. Certaines de ses serres sont vides ? C’est parce qu’il tient compte du délai entre deux cultures. Ainsi au début de désherbage, des serres étaient en attente des tomates. Si les légumes proposés ne ressemblent à ceux vus sur d’autres étals c’est que ce ne sont pas les mêmes légumes. Chez Christophe il n’y a pas de cultures hors-sol et pas de serres chauffées mais de vrais légumes soumis à de vraies conditions climatiques ce qui explique en partie certains « ratés ».
Participer à une amap est une aventure collective et nous sommes des débutants. Nous comme adhérents et Christophe comme producteur, producteur débutant pour une Amap. Nous apprenons et l’apprentissage demande du temps. Ainsi Christophe reconnaît qu’il n’a pas géré au mieux les derniers poireaux et qu’il aurait dû anticiper et les distribuer plus tôt. Mais lors de la dernière distribution, il a laissé la personne en charge des salades offrir le surplus de 18 salades.
Nous devons rester vigilants et nous le sommes. Mais pas trop d’inquiétudes ; il fait froid, la pousse est lente mais les légumes arrivent…avec un peu de retard.

Fraise et Ciboulette, l’amap de Mouroux en Seine et Marne

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