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"Bientôt, quand on se mettra à table, au lieu de se souhaiter bon appétit, il faudra se souhaiter bonne chance." Pierre Rabhi

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vendredi 2 septembre 2011

Un adhérent internaute amapien nous écrit.

Un internaute amapien adhérent (?) nous écrit.
Profite-on en. Les témoignages sont rares. Si ils affluaient, le tri serait strict, mais ce n'est pas le cas donc on publie ce que l'on nous envoie.

" Chacun a sa vie. Ses habitudes. Son rythme. Celui qu'il a choisi. Celui qui lui est imposé. Un mélange des deux. Bref, c'est son rythme, le sien. L'unique. L'unique ? Personne n'aurait le même ?
Pour vous, je ne sais pas. Moi, mon week-end, commence le vendredi vers 18H30. Boulot oblige. Peut-être que si j'étais chômeur, retraité où au foyer, il commencerait à la même heure. Ou 30 minutes plus tôt, ou 30 minutes plus tard. Les repères, on a beau dire, ça vous jalonne une vie. Je le sais, j'ai été chômeur au foyer mais il me reste encore quelque années avant d'être retraité. Y'a pas urgence, tout arrive. Je suis sur le chemin.
Donc pour moi début de week-end rime avec Amap.
Y'a des rimes mois riches.
Je pars avec mon cabas/panier/cageot/caisse/chariot vers le stade et je suis content. Parfois, le bonheur, c'est simple.
Je sais que je vais chercher des produits de qualité, préparés par des gens de qualités, distribués par des gens de qualité. Je le sais ; certains sont devenus des amis. Et je vais en rencontrer d'autres. Certains aperçus lors d'autres distributions/désherbages et le lien va se tisser (ou pas, y'a pas obligation). Les mailles vont se rapprocher. J'en connais certains ; d'autres pas du tout. Qui sont-ils ? Je ne sais pas. Je connais quelques visages, j'en reconnais quelques autres et j'en découvre parfois de nouveaux. Merci l'Amap, merci Fraise et Ciboulette !
Bon, c'est pas tout, mais faut que je termine de laver ma batavia (les tomates sont déjà prêtes), la pâte à pain est en train de lever et l'omelette reste à battre. Un verre de jus de pomme en apéritif (qui dément?) et je passe à table.
Je vous souhaite un bon appétit.
Un amapien internaute. "
Fraise et Ciboulette, l’amap de Mouroux en Seine et Marne 

1 commentaire:

  1. Bonjour à tous,
    Comme on nous y invite si gentiment, je tiens moi aussi à témoigner de mes petits passages à l'Amap le vendredi soir...
    17 h 45, il serait temps de préparer mes sacs. Certains prennent l'air dans le jardin et d'autres, dans le cellier attendent leur tour. Arrivée sur place, les "bonjours" et les bizouillages fusent. 4 pour l'un (il doit être du 93 ou du 94) et 2 pour l'autre (il doit être d'ici, ils sont moins généreux en S. et M. !).
    Puis c'est l'échange des nouvelles : As-tu des nouvelles d'untel ? Non, elle est à l'hopital. Son bébé vient d'arriver, et untel ? Ben, ça y est, lui il est déjà là. Parce qu'il faut bien dire... les amapiens cela se reproduit et depuis 3 ans nous avons eu quelques jolies frimousses... Puis les nouvelles plus moroses. Untel ? Elle s'est cassé la jambe et puis aussi quelques sollicitations. "Je suis à pieds, tu peux me remonter ?" Bien sur, pourquoi pas, c'est ma voisine et en plus mon amie. C'est parti pour quelques kilomètres de discussions passionnées. Un autre jour, c'est le portable qui sonne. Tiens, un SMS, d'untel. Elle sera en retard pour son panier. "Tu peux me remonter mes légumes ?" Bien sur, elle aussi c'est mon amie. D'ailleurs on se voit souvent en dehors de l'Amap car on partage des activité communes. Quelque fois, on a aussi droit à des cadeaux ! Oui, c'est vrai ! De retour de vacances les uns et les autres ont en plus, pensé à vous ! C'est pas sympa ça ? Et ils vous offrent de bonnes victuailles ! trop fort l'Amap. Et puis il y a les rencontres amusantes avec les maris de mes amies. "Quand je viens à l'Amap, je reste 5 mn, mais quand c'est N. elle en a pour une heure". me dit-il. cela me fait rire ! Je vis exactement la même situation avec mon mari. D'ailleurs, au moment où je réponds, quelqu'un d'autre, que je connais vient me bizouiller à son tour... Puis, c'est la maitresse de maternelle de mon fils, qui a pensé à moi et me ramène gentiment les lunettes oubliées dans le casier fin juin ! pas beau ça ?
    non, je ne regrette rien de cette merveilleuse aventure amapienne et si c'était à refaire, je re-signerai...
    Bien chaleureusement
    Lynda H. (mais vous aviez peut-être deviné ???)

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